HtmlToText
-- accueil blog ils en parlent… préparatifs vente de kilomètres itinéraire parrains partenaires photos contact accueil ils l’ont fait ! > retrouvez l’ abcédaire de leur voyage < mais qui sont « des pieds et des mains pour un tour du monde » ? grégoire leclerc il a 26 ans, et est éducateur spécialisé. a l’origine de ce grand projet, il est motivé plus que jamais, et bien décidé à aller jusqu’au bout. sibylle leclerc (riou du cosquer) elle a 26 ans et est elle aussi éducatrice spécialisée. ayant une confiance aveugle en son mari et aimant l’aventure, elle a choisi l’option « j’adhère » plutôt que « je l’attends ». baptiste leclerc il a 22 ans et vient d’obtenir son cap de podo orthésiste. baptiste a accepté le défi lancé par son frère et sa belle-soeur, et se prépare à effectuer les 5 premiers mois de voyage. de gauche à droite : baptiste, grégoire, sibylle des pieds et des mains pour un tour du monde samedi 3 septembre 2011, arrivée au square st lambert de vaugirard. a ccueil. nous avons eu la chance d’être accueillis de différentes manières autour du monde. parfois juste pour prendre un verre et papoter, parfois pour loger et échanger autour d’un barbec jusqu’au petit matin. cette notion d’accueil si différente de ce que nous pouvons voir ici en france nous interpelle. on aimerait tellement pouvoir, comme ailleurs, tout donner, simplement, gratuitement, simplement. a vion. beaucoup de kilomètres parcourus à vélo, mais tellement plus encore parcourus en avion, snif. la grande question, évidemment, est de réussir à faire passer nos bagages hors normes lors de l’enregistrement. heureusement, tout se négocie et sur 4 vols, nous n’avons payé qu’une seule fois un petit supplément bagage. a lbanie, a rgentine. b aptiste. cher baptiste. les 5 premiers mois que nous avons passés à voyager ensemble ont été une expérience forte pour chacun de nous, mais pas facile. on a eu du mal à trouver notre rythme à trois. chacun de nous trois s’est rendu compte que nos attentes pour cette aventure n’étaient pas les mêmes. au final, nous sommes allés jusqu’au bout des 5 mois prévus. et je crois que chacun de nous 3 en tire une fierté légitime. aujourd’hui, sibylle et moi mesurons un peu plus ô combien ta place n’était pas facile. tu as eu le courage de partir en compagnie d’un couple, et uniquement d’un couple. on dit souvent que dans un voyage, on aime l’imprévu, on recherche l’aventure, presque attirés par la perte de repères. peut-être avions-nous parfois oublié, sibylle et moi, qu’on ne choisit pas l’imprévu justement. et que dans un groupe, il faut accepter que l’autre ne soit pas comme on aimerait qu’il soit. merci baptiste d’avoir accepté de nous accompagner et de nous avoir permis de vivre cette aventure à trois pour le début. merci pour tout ce que tu nous as apporté. c’est sûr, nous garderons toujours un tas de bons souvenirs de ces 5 mois passés avec toi. nous te souhaitons de garder ton peps et ta bonne humeur pour cette nouvelle étape, l’installation dans un appart, en autonomie. c ourage ou c hance. 2 notions très différentes que nous avons très souvent associées. oui on nous a souvent dit : « vous avez bien du courage de faire tous ces kilomètres à la force de vos mollets ». c’est vrai, on avait du courage et de l’énergie à revendre. mais on a surtout eu beaucoup de chance. nous nous sommes souvent retrouvés dans une situation délicate vis-à-vis de personnes plus pauvres que nous rencontrions et qui nous questionnaient : « comment financez-vous un tel voyage ? vous n’avez pas de famille à charge ? vous pouvez vous permettre de tout lâcher comme ça pendant un an ? » oui c’est vrai, nous avons la chance d’exercer un métier qui nous permet de faire une pause pendant un an. mais nous avons surtout la chance d’avoir été soutenus et encouragés par beaucoup de sponsors qui nous ont permis de vivre notre rêve. alors plus que du courage, je crois que nous avons de la chance d’être nés dans un pays qui permet ce genre de projets fous. c roatie, c ambodge, c hine, c hili. d ix-sept pays. quand on sait qu’il y en a 194 sur notre planète, c’est pas beaucoup 17. incontestablement, il nous manque des continents, comme l’océanie ou l’afrique noire. mais nous sommes contents du chemin parcouru. d comme découragement aussi. il nous est arrivé de nous demander ce qu’on faisait là. c’est pas grâce à nos facultés physiques ou mentales qu’on a réussi à tenir mais plutôt pour toutes les personnes qui nous ont soutenues, suivies. on n’avait pas le droit de laisser tomber. aujourd’hui, c’est peut-être le plus beau cadeau que vous nous ayez fait : nous obliger à tenir jusqu’au bout. e ucharistie. nous n’arrivions pas souvent dans des grandes villes un dimanche. mais lorsque le contexte était favorable, nous étions contents de pouvoir aller à la messe. certes, il était difficile de suivre toute la célébration dans une langue étrangère. mais quelle sensation de savoir que, au même moment, sur toute la terre, les chrétiens du monde entier se rassemblent autour des mêmes paroles, des mêmes gestes et du même dieu. nous avons vécu la communion au-delà des frontières, par ce qu’elle a d’universel, et ce fut aussi un des beaux cadeaux de ce voyage. e spagne f amille. une des cousines de sibylle, à qui nous avions rendue visite lorsqu’elle était religieuse expatriée au mexique nous a dit : « c’est drôle, j’ai l’impression d’être plus au courant que n’importe qui des news familiales ». cette année, nous avons un peu le sentiment d’avoir vécu la même proximité avec nos familles, malgré l’éloignement géographique… nous avons aussi compris que nous appartenions désormais à une autre famille : celle des cyclotouristes. quelle joie sur la route de rencontrer d’autres voyageurs au long cours, d’échanger sur nos expériences, nos bons plans. nous qui n’étions pas franchement cyclistes à la base, nous avons apprécié faire partie de cette communauté. et contrairement à ce que l’on pourrait croire, il y a énormément de voyageurs à vélo, sur les routes du monde. faire un tour du monde à vélo, ça n’a rien d’original au final. f rance. nous ne l’imaginions pas en partant mais notre cher pays nous a beaucoup manqué. sibylle dit souvent : « ce voyage, ça aura au moins permis une chose : désormais, je sais que je suis française et que je suis faite pour vivre en france ». et tant qu’on est dans la lettre f, on va vous dire ce qui nous a le plus manqué de la france pendant ces 12 mois : le f romage bien sûr. g amelle. le tandem, par son poids et ses dimensions, était extrêmement stable. ce qui nous a valu la chance de ne tomber que 2 fois en tout. une fois parce qu’on nous a balancé une grosse bassine d’eau à l’occasion su nouvel an khmer au cambodge (c’est la tradition là-bas, se balancer de l’eau). l’autre, il y a 10 jours, parce qu’une belle ferme a attiré l’œil du pilote un peu trop longtemps, en bourgogne. g rèce h umanité. avec beaucoup de voyageurs au long cours, nous partageons le même constat : « l’humanité est bonne ». notre moyen de transport y a probablement beaucoup contribué et nous avons toujours reçu un accueil favorable. jamais de vol, jamais d’agression. sur terre, tout n’est pas rose. mais nous avons pu nous rendre compte à vélo que quelles que soient les cultures, les histoires et les traditions, l’homme est capable du meilleur avec son prochain. et même dans les endroits sinistrés, propices à tous les malheurs de la terre, tous les vices. h ong-kong, où nous avons été accueillis pendant 15 jours chez oncle pierre et pon, en attendant que la chine nous délivre leur précieux visa. ces 15 jours, au milieu du tour du monde, juste après avoir quitté baptiste, nous ont permis de nous retrouver tous les deux dans cette ville absolument magique qui nous a agréablement surpris alors que nous nous attendions à atterrir dans un temple de la finance, bâtie uniquement de gratte-ciels austères pour des nomades comme nous. i gn. on a beau retourner le problème dans tous les sens, et on ne veut pas